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• de créer un organisme central aidant les Maisons de la Culture à réaliser leurs objectifs ;
• de redéfinir les Maisons de la Culture, en particulier leur vocation (par leur séparation d’un centre de création) et leurs équipements (distincts dans tous les cas d’un "palais des fastes municipaux").

Les Maisons de la Culture ne seront plus des lieux privilégié mais des "lieux de passage destinés à favoriser des rencontres".

Afin d^’éviter toute confusion et toute sclérose, il conviendra de se garder de tout gigantisme architectural. Le Ministère entend multiplier ses efforts afin de concevoir des lieux adaptés à l’art vivant et de désacraliser 1 Architecture. Les locaux devront rester à 1’échelle humaine. Les principes des anciens palais de la Culture étant abandonnés, ces lieux seront légers, malléables, mobiles, peu coûteux, assortis de relais ou de satellites. Il convient de sortir du somptuaire, mais aussi de l’unitaire ; de la notion de local de prestige sur la place publique pour concevoir des lieux plus modestes, accessibles et fonctionnels. Les équipements seront financés par l’Etat ou la Municipalité.

Telles sont les conditions d’une politique culturelle homogène.

Dans un tel réseau, plus complexe et plus diffus, on devra se soucier en priorité d’assurer la formation de directeurs d’Action Culturelle axés sur la découverte d’un nouveau public et soucieux que celui-ci sente concerné par cette Action. En 1969, devra être assurée la formation de dix à quinze futurs responsables des C.N.C.C. et des Maisons de la Culture, qui seront assurés de trouver un emploi. Leur formation sera effectuée dans l^’action et l’expérimentation dans les centres de création, sans enseignement théorique et en dehors d’un Centre de Formation d’animateurs assorti de professeurs et de locaux.

Enfin, un organisme central sera constitué, dans le but :