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Ces nouveaux organismes seraient entièrement financés par l’Etat, sans exclure, à priori, l’addition d’éventuelles subventions locales.

1. – Les C.N.C.C. exerceraient leurs activités en toute indépendance, l’intervention de toute instance publique (Etat, municipalités) ou privée (associations de gestion) étant exclue.
2. – Les subventions de l’Etat impliqueraient que les responsables des C.N.C.C. s’engagent à faire bénéficier le plus large public à leurs actions de création. Les directeurs des C.N.C.C seraient conventionnellement astreints à exercer leurs activités créatrices dans les Maisons de la Culture subsistantes, ainsi que dans tous autres lieux dans lesquels il apparaît souhaitable d’entreprendre et de favoriser une Action Culturelle.
3. – Les C.N.C.C. ne subiraient qu’à postériori un contrôle de gestion, conformément aux règles des Finances Publiques.
4. – Les C.N.C.C. seraient créés et maintenus selon des critères de continuité dans la qualité, appréciés chaque année par une instance composée de représentants des créateurs (C.N.C.C.) et de l’Etat. Les représentants de l’Etat seraient choisis par les créateurs sur une liste établie chaque année par les soins du Ministère de tutelle.
5. – Les C.N.C.C. auraient conventionnellement la possibilité d’exercer des actions de formation en pleine indépendance. Ces actions seraient contrôlées dans leurs moyens, leur qualité et les objectifs poursuivis, en particulier en ce qui concerne le nombre des stagiaire (cf. le problème de l’emploi)
6. – Les C.N.C.C. exerceraient des activités d’animation ou d^’action culturelle afin de désaliéner le public et de développer son potentiel de créativité.
7. – Les C.N.C.C. seraient appelés à couvrir progressivement

tous les domaines de la Culture, dans les secteurs autres que le domaine théâtral.

En résumé, le schéma proposé est caractérisé par :

– 1’indépendance totale de 1*activité des C.N.C.C. ;