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De ce fait, les Maisons de la Culture ont déçu les espoirs des populations, déception compliquée par le sentiment que 1’architecture des bâtiments n’est pas conçue à leur Mesure, c’est-à-dire, à l’échelle humaine. Le manque de cohérence dans leurs activités entraîne une mauvaise approche des hommes. Ayant dévié de leur finalité primitive, les Maisons de la Culture ont vu leur personnel se révolter, ce personnel pressentant l’ambiguïté de leurs activités

III – L’ACTION CULTURELLE

Il apparaît urgent de transformer les modalités de l’Action Culturelle. La réforme peut être envisagée sur la base des principes suivants :

1. L’action réalisée en faveur de la décentralisation dramatique doit être « préservée et consolidée ».
2. L’action de soutien à la création artistique doit contribuer à faire l’objet de tous les soins du Ministère.
3. Quels que soient les aléas de fonctionnement des Maisons de la Culture, les principes qui président à l’organisation de celles-ci demeurent valables : il s’agit toujours de faciliter l’accession du plus grand nombre à la culture passée et à la culture en train de se faire, de faciliter la rencontre des créateurs entre eux, de susciter la créativité du public.
4. Les Maisons de la Culture seront conservées, mais sous une nouvelle forme. Sur un plan tactique, il paraît exclu d’envisager leur suppression, ne serait-ce qu’en fonction des réactions que cette suppression susciterait auprès du Ministère des Finances.
5. Une considération particulière sera portée au problème de l’emploi dans le secteur.

Les réformes envisagées pourront être effectuées en application des options ainsi énumérées :

1. – Afin de consolider les entreprises les plus satisfaisantes et donner une totale indépendance à la création artistique, celles-ci seraient constituées en Centres Nationaux de Création Culturelle (C.N.C.C.).