Déclaration du 12 juin (2/2)
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- Référence bibliographique
- Déclaration du 12 juin. 12 juin 1968
- Date
- 12 juin 1968
- Localisation
- 4-COL-112-109 (archive BNF)
- Retranscription
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Pour maintenir, en toute circonstance, en tout lieu et quels que soient nos statuts respectifs, l’indispensable échange entre l’action de l’art, c’est-à-dire la création permanente, et l’action culturelle, c’est-à-dire la culture active, et pour que ces actions se définissent par rapport au ”non-public”, le Comité Permanent des Directeurs des Théâtres Populaires et des Maisons de la Culture, vous rappelle la déclaration du 25 Mai 1968.
Cette déclaration réclame de vous que vous soyez animé d’une volonté de renouvellement radical et que vous proposiez un paln d’action qui en soit la conséquence logique.
Nous vous demandons d’admettre le principe que ce plan, comme toute décision concernant l’action culturelle, soit discuté et approuvé par notre Comité Permanent.
Il nous parait évident que ce plan devra, à priori, tenir compte des exigences formulées par la déclaration déjà citée dont nous vous rappelons ci-dessous quelques uns des points essentiels :
- remise en cause de la conception et des statuts des Maisons de la Culture.
- reconnaissance de notre définition du "non-public” et de 1’action culturelle.
- nécessité d’obtenir que les crédits culturels s’élèvent à 3% au moins du budget national.
- suppression des disparités de subvention qui sévissent entre les divers établissements nationaux de Paris, banlieue et province.
- refonte globale de l’enseignement artistique.
- création de schémas financiers adaptés à nos différentes catégories d’activités.
- condamnation de l’actuel éparpillement des compétences administratives et des moyens financiers dans la politique culturelle de l’Etat et des Collectivités locales, etc, etc….
S’il vous était impossible de prendre en considération l’ensemble de ces propositions, et d’en poursuivre l’accomplissement en liaison avec les autres Ministères compétents, nous serions au regret de ne plus pouvoir vous considérer comme le Ministre de tutelle des activités dont nous sommes responsables.
- Commentaire
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