Le comité permanent des directeurs des Théâtres populaires (1/4)

Page 1Page 2Page 3Page 4

Référence bibliographique
«Le comité permanent des directeurs des Théâtres populaires», Cité Panorama, Copferman Emile. nov. 1968 – jan. 1968
Date
nov. 1968 – jan. 1968
Localisation
4-COL-112-115 (archive BNF)
Retranscription

LE COMITE PERMANENT DES DIRECTEURS
DES THEATRES POPULAIRES

Le 21 mai, les directeurs des théâtres populaires et de la maison de la culture se réunissent à Villeurbanne. A cette époque les initiatives prises un peu partout qui concernent le théâtre semblent s’écarteler entre les voies du radicalisme verbal le plus intransigeant (six mois après qu’en reste-t-il ?) et du corporatisme le plus étroit. Les 23 directeurs qui se retrouvent au Théâtre de la Cité s’efforcent, à tout le moins, d’échanger des informations concernant leur situation respective, de dessiner sinon un programme du moins une plate-forme commune. Dix jours plus tard ce seront 37 directeurs qui participeront à la réunion d’où, émergera ce Comité permanent qui siégera sans interruption trois semaines, c’est-à-dire jusqu’au 11 juin.

En effet, le 9, le Directeur du Théâtre et des Maisons de la culture, Francis Raison venu également à Villeurbanne a rencontré le Comité permanent et à la suite de sa visite des conversations vont s’engager au ministère chargé des affaires culturelles.

On peut, après cette période dégager trois phases distinctes dans le débat ouvert a Villeurbanne :

  • l’une concerne la doctrine et son expression programmatique : les directeurs tentent de se trouver des intérêts communs malgré la diversité de leurs situations et partant d’élaborer une sorte de charte qu’ils défendraient ensemble. On en trouve la matérialisation dans le communiqué du 21 mai.
  • la seconde ouvre des "conversations" avec le ministère des Affaires culturelles (et non pas des négociations : négocie qui est reconnu comme négociateur, ce qui n’est pas encore le cas) en vue de trouver les moyens de développer la politique que le communiqué du 25 mai réclame ;
  • la troisième consiste en une confrontation plus générale avec ceux qui se sont souciés des problèmes traités par le Comité permanent.
Commentaire

Page 1Page 2Page 3Page 4